4 à 4

BASHAR ALHROUB
CÉCILE BORNE
ISABELLE LEDUC
PIERRE-LUC POUJOL

12 mars – 30 août 2020

Poursuivant son cycle d’art actuel, lancé en 2014, le Musée Paul Valéry donne à voir à partir du 12 mars 2020 l’exposition 4 à 4 : un événement proposé tous les deux ans qui réunit à chaque fois 4 expositions individuelles consacrées simultanément à 4 artistes reconnus sur le plan international.

Pour cette quatrième édition, 4 à 4 montre les travaux de Bashar ALHROUB (Palestine), Cécile BORNE (Douarnenez), Isabelle LEDUC (Québec), Pierre-Luc POUJOL (Montpellier),

4 artistes, 4 univers

 

Bashar ALHROUB

Seuils

 

Bashar ALHROUB vit et travaille à Ramallah (Palestine). Il est chargé d’enseignement à l’université technique de Palestine-Khadouri.

Recourant à des techniques différentes (peinture, dessin, photographie, installation), son travail traite de la problématique du lieu, de sa fonction et de son influence sur la créativité. Du fait de son enracinement, Bashar Alhroub est profondément marqué par la question de l’identité et de l’appartenance à une communauté sociale et culturelle. La connaissance de soi est depuis peu devenue un axe de recherche. Son travail traite de la vulnérabilité personnelle et de l’inquiétude existentielle, associée à des questions telles que la religion, le nationalisme, les conflits et la construction identitaire. Il correspond à une recherche de sens dans le contexte d’une expérience de l’exil et de la fragmentation.

Cécile BORNE

Archéologie de l’abandon

 

Élevée au bord de la mer, sur les rivages de la Bretagne, Cécile BORNE pratique depuis l’enfance la chasse aux trésors. Cette activité de naufrageuse détermine pour toujours sa fascination pour l’expérience de la limite et la poétique de la ruine. Après des études d’arts plastiques à la Sorbonne, elle poursuit ses apprentissages en danse contemporaine à Londres et à Paris. Elle crée la Cie Aziliz Dañs à la croisée de la danse, des arts plastiques et de la vidéo. Elle y questionne les notions de corps, de mémoire et de mouvement. Dans cet arpentage de traces, elle interroge l’humain dépouillé et l’humain social, leurs formes parcellaires, visibles et invisibles.

Cécile Borne mène depuis quelques années un travail de mémoire et de création autour des tissus échoués, parcelles d’étoffes venues du large et rejetées par la mer. Ces fragments de tissu deviennent le point de départ d’un développement sensible aux lisières de l’intimité du corps et du tissu social. Ces humbles reliques, ruines muettes, témoignent d’une histoire sans parole. Elle poursuit également des recherches sur les déchets plastiques présents sur le littoral.

Isabelle LEDUC

 

Isabelle LEDUC est née en 1949 à Paris. Elle vit et travaille à Montréal. Elle a participé à de nombreuses expositions au Canada (Musée de Rimouski, Centre d’exposition de Saint Hyacinthe, Musée d’Art contemporain de Montréal) et en Europe (France, Allemagne, Autriche). Elle a été lauréate du prix du Papier de la Biennale du dessin, de l’estampe et du papier du Québec. Elle a réalisé une oeuvre publique pour l’école Perce-Neige à Pierrefonds (Québec, Canada). Son travail fait partie de nombreuses collections institutionnelles et privées, entre autres celles du Musée d’Art contemporain de Montréal, de la Ville de Montréal et de la Banque d’oeuvres d’art du Conseil des Arts du Canada. Elle est représentée à Montréal par la galerie Éric Devlin.

Pierre-Luc POUJOL

Voyage à Giverny

 

Pierre-Luc POUJOL est né en 1963 au cœur des Cévennes. Il partage aujourd’hui son temps dans ses ateliers près de Montpellier et de Miami.

Après des études en arts appliqués, il a consacré son talent de créatif au service du design et du graphisme, puis s’est définitivement tourné il y a quelques années vers la peinture.

Au retour d’un voyage à Giverny, Pierre-Luc Poujol rend un hommage vibrant à Claude Monet. Dans son atelier près de Montpellier, la couleur éclate : il recourt au dripping, à la projection, aux coulures. Sans contact direct avec la toile, le geste du peintre est tout autant contrôlé que soumis au hasard, conjugue sensibilité et équilibre. Réinterprétant le thème des Nymphéas ou encore celui des arbres en interaction avec la surface de l’eau, laissant, comme Monet, la couleur naître de la lumière, l’artiste propose un univers plastique personnel, sans cesse dynamisé par des explosions de couleur expressives et joyeuses.

Les Journées Paul Valéry
10e édition
Sète

25-26-27 septembre 2020

Valéry
Poésie perdue, poésie retrouvée
Sous le haut-patronage de l’Académie française avec le partenariat des éditions FATA MORGANA
Consacrée à la poésie de Paul Valéry, cette 10e édition des Journées propose une redécouverte du poète dont l’œuvre passe souvent derrière la haute stature du penseur.

Les deux chefs-d’œuvre incontestables que sont La Jeune Parque, publiée en 1917, et Le Cimetière marin, dont nous célébrons le centenaire, sont loués avant tout pour leur perfection formelle. Associant le penseur et le « classique », la figure de Valéry correspond encore à la caricature du « poète de l’intellect », froid raisonneur qui s’efforce d’exercer son esprit à connaître « ce que peut un homme », dans le domaine de l’art comme dans les autres. Or l’écriture poétique chez Valéry, comme d’ailleurs sa réception, est toute traversée d’intermittences, fluctuations où la poésie se perd pour réapparaître comme une résurgence.

Retour au musée avec TOPOLINO

Depuis le 30 mai 2020, date de la réouverture du Musée après le premier confinement, l’artiste sétois Topolino a accompagné le retour des visiteurs à travers de nombreux dessins et aquarelles saisis sur  le vif dans les salles, ainsi que lors des différentes manifestations proposées au public.

Durant la deuxième fermeture des musées intervenue le 30 octobre, Topolino a continué de  représenter les actions proposées au public lors de rendez-vous vidéo quotidiens diffusés sur la  chaîne YouTube du Musée, telles que Regard sur une œuvre,  ou Regards en écho, qui a accueilli  plusieurs artistes invités à livrer leur propre regard sur une œuvre choisie par eux dans les collections, ou bien encore pour une Nuit des Musées autrement ... qui a réuni sur YouTube poètes, comédiens et  musiciens autour des collections.

L’œuvre collective réalisée par les visiteurs lors de la réouverture du Musée après le premier  confinement est présentée dans l’exposition. Sur une esquisse murale grand format de Topolino,  nombreux ont été ceux qui, de mai à septembre, ont exprimé avec des mots ou un dessin leur  ressenti pendant le confinement et lors de leur retour au Musée.

Topolino travaille sur le vif principalement à l’encre et à l’aquarelle, sans dessin préparatoire ni  repentir. Depuis le mois de mai, rien n’a échappé à son regard dans lequel se reflète toute l’activité du Musée au quotidien. Près de 80 aquarelles réalisées durant cette période ont été ici réunies..