TOPOLINO

Œuvres récentes : Sète – Bestiaire

17 décembre 2015 – 28 février 2016

Vues de Sète
L’exposition réunit une quarantaine d’œuvres sur Sète, toiles grand format, peintures sur papier et dessins, toutes issues d’un travail sur la ville, son identité, son patrimoine. Des œuvres récentes (toutes les peintures ont été réalisées en 2015) qui proposent un regard global sur un artiste originaire de Sète, bien implanté dans la région et dont la notoriété mérite largement d’être étendue.
« Je me rends compte que je dessine comme je parle…, ajoute-t-il. Très vite, avec trois idées dans la même phrase … Avec beaucoup de digressions et d’exagérations, d’une manière érudite mais en triturant la grammaire… La grammaire de mes dessins n’est en rien académique … Mon dessin ne sera jamais orthographique … Je dis souvent que je dessine comme un bluesman, à l’oreille, en suivant une ligne sans pratiquement jamais lever le feutre, comme un télécran … »

Le Phare, 2015
Acrylique sur toile, 190 x 136 cm
Collection particulière

Bestiaire
L’exposition réunit par ailleurs un ensemble de 11 grands dessins sur papier kraft, révélant un aspect moins connu de sa production, qu’il résume en ces termes :
« (…) il y a deux ou trois ans, j’avais fait des gravures sur bois et le trait fin du posca sur les grands lais de kraft me semblait se rapprocher de cette technique de la gravure, sans en être vraiment … Sans en être du tout en fait…Et la couleur /matière des lais du kraft, unis d’un mauvais ocre dont les fines rayures peuvent rappeler le bois de la matrice de la gravure, me semblait idéale…. Tout cela change des couleurs primaires des toiles auxquelles j’essayais d’échapper alors…Le thème du bestiaire… parce que j’ai dû dessiner un ou deux animaux anthropomorphes dans un de mes multiples carnets où je travaille et que j’ai continué… En même temps je ne suis pas un dessinateur animalier …Et tout ce bétail à quelque chose d’humain (…) ».

Le Caméléon avec bouclier d’amour, 2015

Les Journées Paul Valéry
10e édition
Sète

25-26-27 septembre 2020

Valéry
Poésie perdue, poésie retrouvée
Sous le haut-patronage de l’Académie française avec le partenariat des éditions FATA MORGANA
Consacrée à la poésie de Paul Valéry, cette 10e édition des Journées propose une redécouverte du poète dont l’œuvre passe souvent derrière la haute stature du penseur.

Les deux chefs-d’œuvre incontestables que sont La Jeune Parque, publiée en 1917, et Le Cimetière marin, dont nous célébrons le centenaire, sont loués avant tout pour leur perfection formelle. Associant le penseur et le « classique », la figure de Valéry correspond encore à la caricature du « poète de l’intellect », froid raisonneur qui s’efforce d’exercer son esprit à connaître « ce que peut un homme », dans le domaine de l’art comme dans les autres. Or l’écriture poétique chez Valéry, comme d’ailleurs sa réception, est toute traversée d’intermittences, fluctuations où la poésie se perd pour réapparaître comme une résurgence.

Retour au musée avec TOPOLINO

Depuis le 30 mai 2020, date de la réouverture du Musée après le premier confinement, l’artiste sétois Topolino a accompagné le retour des visiteurs à travers de nombreux dessins et aquarelles saisis sur  le vif dans les salles, ainsi que lors des différentes manifestations proposées au public.

Durant la deuxième fermeture des musées intervenue le 30 octobre, Topolino a continué de  représenter les actions proposées au public lors de rendez-vous vidéo quotidiens diffusés sur la  chaîne YouTube du Musée, telles que Regard sur une œuvre,  ou Regards en écho, qui a accueilli  plusieurs artistes invités à livrer leur propre regard sur une œuvre choisie par eux dans les collections, ou bien encore pour une Nuit des Musées autrement ... qui a réuni sur YouTube poètes, comédiens et  musiciens autour des collections.

L’œuvre collective réalisée par les visiteurs lors de la réouverture du Musée après le premier  confinement est présentée dans l’exposition. Sur une esquisse murale grand format de Topolino,  nombreux ont été ceux qui, de mai à septembre, ont exprimé avec des mots ou un dessin leur  ressenti pendant le confinement et lors de leur retour au Musée.

Topolino travaille sur le vif principalement à l’encre et à l’aquarelle, sans dessin préparatoire ni  repentir. Depuis le mois de mai, rien n’a échappé à son regard dans lequel se reflète toute l’activité du Musée au quotidien. Près de 80 aquarelles réalisées durant cette période ont été ici réunies..