SALAH STÉTIÉ ET LES PEINTRES

8 décembre 2012 – 31 mars 2013

Viallat

Sans titre n° 430/2011, 2011

Acrylique sur nappe de coton, 224 x 137 cm

Collection de l’artiste

Ils sont ici intégralement rassemblés – éditions originales, éditions limitées – aux côtés de manuscrits du poète et de nombreuses œuvres des quelque 90 artistes qui ont collaboré à ces publications.

L’exposition propose un parcours fondé sur la chronologie de la première collaboration du poète avec chacun d’eux, offrant ainsi une lecture claire de collaborations qui parfois relevèrent d’une seule réalisation, parfois de plusieurs.

La présentation conjugue livres d’artistes et une centaine d’œuvres des artistes ayant collaboré avec Salah Stétié, proposant simultanément par là-même un vaste panorama de l’art contemporain.

Tàpies

Bois des cerfs / Salah Stétié ; [eaux-fortes de] Antoni Tàpies ; Montpellier, Fata Morgana, impr. 2003.
Tiré à 90 exemplaires sur vélin d’Arches

Archives Fata Morgana

© Fundació Antoni Tapies, Barcelone / ADAGP, Paris

Poète libanais ayant choisi d’écrire en français, Salah Stétié occupe une place considérable dans la poésie contemporaine. Au carrefour des cultures arabe et européenne dont il a été simultanément nourri, il est l’auteur d’une œuvre poétique dense et abondante, à laquelle s’ajoutent de nombreux essais, traductions de poètes arabes, textes sur l’art …

En quête perpétuelle d’un espace de rencontre, de conciliation, dans une Méditerranée plurielle, il est assurément l’un des plus éminents représentants de ces deux rives d’un monde dont l’actualité ne cesse d’être en mouvement.
Au cours des cinquante dernières années, Salah Stétié a publié plus de 150 livres réalisés en collaboration avec de nombreux peintres, parmi lesquels figurent notamment Alechinsky, Kijno, Tapiès, Titus Carmel, Zao Wou-Ki, Jan Voss ou, tout dernièrement Viallat, Woda …

Zao Wou-Ki

Sans titre, 1989

Encre de Chine sur papier, 103 x 106 cm

Collection particulière

Photo : Dennis Bouchard. © Zao Wou-Ki

© ADAGP, Paris

Elle est par ailleurs scandée de vidéos proposant un « feuilletage » de plusieurs des livres d’artistes exposés.

Parallèlement à l’exposition présentée au Musée Paul Valéry, une présentation de la toute récente donation Salah Stétié est organisée à Paris par la Bibliothèque nationale de France du 5 mars au 14 avril 2013.

A cette occasion, un partenariat entre le Musée Paul Valéry et la Bibliothèque nationale de France a permis de réunir les deux expositions dans un même catalogue, Salah Stétié et les peintres, publié par le Musée Paul Valéry et les éditions Au fil du temps.

5 dans ton œil / Salah Stétié ;
[estampes de] Pierre Alechinsky ;
Paris, R. et L. Dutrou, impr. 1998.

Collection Salah Stétié © ADAGP, Paris

Fourmilière détraquée / Salah Stétié ; [estampes de] Jan Voss ; Bruxelles, La Pierre d’Alun, impr. 2001.

Collection Salah Stétié © ADAGP, Paris

Les Journées Paul Valéry
10e édition
Sète

25-26-27 septembre 2020

Valéry
Poésie perdue, poésie retrouvée
Sous le haut-patronage de l’Académie française avec le partenariat des éditions FATA MORGANA
Consacrée à la poésie de Paul Valéry, cette 10e édition des Journées propose une redécouverte du poète dont l’œuvre passe souvent derrière la haute stature du penseur.

Les deux chefs-d’œuvre incontestables que sont La Jeune Parque, publiée en 1917, et Le Cimetière marin, dont nous célébrons le centenaire, sont loués avant tout pour leur perfection formelle. Associant le penseur et le « classique », la figure de Valéry correspond encore à la caricature du « poète de l’intellect », froid raisonneur qui s’efforce d’exercer son esprit à connaître « ce que peut un homme », dans le domaine de l’art comme dans les autres. Or l’écriture poétique chez Valéry, comme d’ailleurs sa réception, est toute traversée d’intermittences, fluctuations où la poésie se perd pour réapparaître comme une résurgence.

Retour au musée avec TOPOLINO

Depuis le 30 mai 2020, date de la réouverture du Musée après le premier confinement, l’artiste sétois Topolino a accompagné le retour des visiteurs à travers de nombreux dessins et aquarelles saisis sur  le vif dans les salles, ainsi que lors des différentes manifestations proposées au public.

Durant la deuxième fermeture des musées intervenue le 30 octobre, Topolino a continué de  représenter les actions proposées au public lors de rendez-vous vidéo quotidiens diffusés sur la  chaîne YouTube du Musée, telles que Regard sur une œuvre,  ou Regards en écho, qui a accueilli  plusieurs artistes invités à livrer leur propre regard sur une œuvre choisie par eux dans les collections, ou bien encore pour une Nuit des Musées autrement ... qui a réuni sur YouTube poètes, comédiens et  musiciens autour des collections.

L’œuvre collective réalisée par les visiteurs lors de la réouverture du Musée après le premier  confinement est présentée dans l’exposition. Sur une esquisse murale grand format de Topolino,  nombreux ont été ceux qui, de mai à septembre, ont exprimé avec des mots ou un dessin leur  ressenti pendant le confinement et lors de leur retour au Musée.

Topolino travaille sur le vif principalement à l’encre et à l’aquarelle, sans dessin préparatoire ni  repentir. Depuis le mois de mai, rien n’a échappé à son regard dans lequel se reflète toute l’activité du Musée au quotidien. Près de 80 aquarelles réalisées durant cette période ont été ici réunies..