4 à 4
BASHAR ALHROUB
CÉCILE BORNE
ISABELLE LEDUC
PIERRE-LUC POUJOL
Poursuivant son cycle d’art actuel, lancé en 2014, le Musée Paul Valéry donne à voir à partir du 12 mars 2020 l’exposition 4 à 4 : un événement proposé tous les deux ans qui réunit à chaque fois 4 expositions individuelles consacrées simultanément à 4 artistes reconnus sur le plan international.
Pour cette quatrième édition, 4 à 4 montre les travaux de Bashar ALHROUB (Palestine), Cécile BORNE (Douarnenez), Isabelle LEDUC (Québec), Pierre-Luc POUJOL (Montpellier),
4 artistes, 4 univers
Bashar ALHROUB
Seuils
Bashar ALHROUB vit et travaille à Ramallah (Palestine). Il est chargé d’enseignement à l’université technique de Palestine-Khadouri.
Recourant à des techniques différentes (peinture, dessin, photographie, installation), son travail traite de la problématique du lieu, de sa fonction et de son influence sur la créativité. Du fait de son enracinement, Bashar Alhroub est profondément marqué par la question de l’identité et de l’appartenance à une communauté sociale et culturelle. La connaissance de soi est depuis peu devenue un axe de recherche. Son travail traite de la vulnérabilité personnelle et de l’inquiétude existentielle, associée à des questions telles que la religion, le nationalisme, les conflits et la construction identitaire. Il correspond à une recherche de sens dans le contexte d’une expérience de l’exil et de la fragmentation.
Cécile BORNE
Archéologie de l’abandon
Élevée au bord de la mer, sur les rivages de la Bretagne, Cécile BORNE pratique depuis l’enfance la chasse aux trésors. Cette activité de naufrageuse détermine pour toujours sa fascination pour l’expérience de la limite et la poétique de la ruine. Après des études d’arts plastiques à la Sorbonne, elle poursuit ses apprentissages en danse contemporaine à Londres et à Paris. Elle crée la Cie Aziliz Dañs à la croisée de la danse, des arts plastiques et de la vidéo. Elle y questionne les notions de corps, de mémoire et de mouvement. Dans cet arpentage de traces, elle interroge l’humain dépouillé et l’humain social, leurs formes parcellaires, visibles et invisibles.
Cécile Borne mène depuis quelques années un travail de mémoire et de création autour des tissus échoués, parcelles d’étoffes venues du large et rejetées par la mer. Ces fragments de tissu deviennent le point de départ d’un développement sensible aux lisières de l’intimité du corps et du tissu social. Ces humbles reliques, ruines muettes, témoignent d’une histoire sans parole. Elle poursuit également des recherches sur les déchets plastiques présents sur le littoral.
Isabelle LEDUC
Isabelle LEDUC est née en 1949 à Paris. Elle vit et travaille à Montréal. Elle a participé à de nombreuses expositions au Canada (Musée de Rimouski, Centre d’exposition de Saint Hyacinthe, Musée d’Art contemporain de Montréal) et en Europe (France, Allemagne, Autriche). Elle a été lauréate du prix du Papier de la Biennale du dessin, de l’estampe et du papier du Québec. Elle a réalisé une oeuvre publique pour l’école Perce-Neige à Pierrefonds (Québec, Canada). Son travail fait partie de nombreuses collections institutionnelles et privées, entre autres celles du Musée d’Art contemporain de Montréal, de la Ville de Montréal et de la Banque d’oeuvres d’art du Conseil des Arts du Canada. Elle est représentée à Montréal par la galerie Éric Devlin.
Pierre-Luc POUJOL
Voyage à Giverny
Pierre-Luc POUJOL est né en 1963 au cœur des Cévennes. Il partage aujourd’hui son temps dans ses ateliers près de Montpellier et de Miami.
Après des études en arts appliqués, il a consacré son talent de créatif au service du design et du graphisme, puis s’est définitivement tourné il y a quelques années vers la peinture.
Au retour d’un voyage à Giverny, Pierre-Luc Poujol rend un hommage vibrant à Claude Monet. Dans son atelier près de Montpellier, la couleur éclate : il recourt au dripping, à la projection, aux coulures. Sans contact direct avec la toile, le geste du peintre est tout autant contrôlé que soumis au hasard, conjugue sensibilité et équilibre. Réinterprétant le thème des Nymphéas ou encore celui des arbres en interaction avec la surface de l’eau, laissant, comme Monet, la couleur naître de la lumière, l’artiste propose un univers plastique personnel, sans cesse dynamisé par des explosions de couleur expressives et joyeuses.
Expositions Précédentes :
Une oeuvre, une exposition Jean-Luc PARANT, Mémoire du merveilleux
TOPOLINO, Oeuvre récentes : Sète Bestiaire
Vincent CUNILLERE, duos d’ateliers
Collection David et Ezra NAHMAD
CHABAUD fauve et expressionniste
Agnès VARDA, Y’a pas que la mer
Juan GRIS, Rimes de la forme et de la couleur
VALTAT, Indépendant et précurseur