THOMAS VERNY

VUES D’ICI
Paysages d’auprès et figures intimes

18 mars – 28 mai 2023

Thomas Verny - Vues d'ici

Le musée Paul Valéry perpétue sa volonté de montrer les artistes du territoire et ouvre
sa programmation 2023 avec une exposition consacrée au peintre et pastelliste de
talent THOMAS VERNY.
Né en 1975 dans une famille de peintres, Thomas Verny est diplômé de l’Ecole
nationale des Beaux-Arts de Paris en 1998, élève de Vincent Bioulès, membre
fondateur du groupe Supports/Surfaces, il vit à Sète et exerce aujourd’hui à l’Ecole des
Beaux-arts. Il procède toujours avec la même technique, le pastel sur le motif, associé
à l’acrylique pour les formats les plus importantes.
Pendant plus d’un an, Thomas Verny a travaillé sur le motif au musée Paul Valéry,
autour du Cimetière marin ou encore sur les bords de la mer et de l’étang de Thau.
De cette période de création sont nées près de 250 vues inédites exécutées au pastel
qui seront présentées au musée Paul Valéry. Les vues s’articuleront avec un ensemble
singulier – et plus secret – de 20 figures érotiques accompagnées de sculptures peintes.
Rares sont aujourd’hui les artistes comme Thomas Verny qui assument avec autant de
franchise la technique du pastel, souvent assimilée à un art du flou et du vaporeux. Sa
pratique est tout au contraire, comme l’écrit Jean Clair, celle d’« un art entier, fait
d’affirmation et d’absolu ». La texture veloutée du matériau n’édulcore en rien
l’intransigeance des couleurs ni l’étonnante justesse de la lumière ni le frémissement
de l’instant, dans la caresse de la lumière ou la fusion des corps.
Avec les collections du musée s’instaurera un dialogue vivant, multipliant les
contrepoints avec Albert Marquet, André Blondel, François Desnoyer, Gabriel
Couderc ou encore Philippe Pradalié, père de Thomas Verny, disparu en 2015, qui
exposait au musée Paul Valéry voilà 30 ans une série de vues de Sète particulièrement
novatrice.
Plus que nul autre – peut-être toutefois autant que Vincent Bioulès, Thomas Verny
cherche la subversion au sein de la tradition, où il prend place en assumant de
renouveler l’approche des genres.

Les Journées Paul Valéry
10e édition
Sète

25-26-27 septembre 2020

Valéry
Poésie perdue, poésie retrouvée
Sous le haut-patronage de l’Académie française avec le partenariat des éditions FATA MORGANA
Consacrée à la poésie de Paul Valéry, cette 10e édition des Journées propose une redécouverte du poète dont l’œuvre passe souvent derrière la haute stature du penseur.

Les deux chefs-d’œuvre incontestables que sont La Jeune Parque, publiée en 1917, et Le Cimetière marin, dont nous célébrons le centenaire, sont loués avant tout pour leur perfection formelle. Associant le penseur et le « classique », la figure de Valéry correspond encore à la caricature du « poète de l’intellect », froid raisonneur qui s’efforce d’exercer son esprit à connaître « ce que peut un homme », dans le domaine de l’art comme dans les autres. Or l’écriture poétique chez Valéry, comme d’ailleurs sa réception, est toute traversée d’intermittences, fluctuations où la poésie se perd pour réapparaître comme une résurgence.

Retour au musée avec TOPOLINO

Depuis le 30 mai 2020, date de la réouverture du Musée après le premier confinement, l’artiste sétois Topolino a accompagné le retour des visiteurs à travers de nombreux dessins et aquarelles saisis sur  le vif dans les salles, ainsi que lors des différentes manifestations proposées au public.

Durant la deuxième fermeture des musées intervenue le 30 octobre, Topolino a continué de  représenter les actions proposées au public lors de rendez-vous vidéo quotidiens diffusés sur la  chaîne YouTube du Musée, telles que Regard sur une œuvre,  ou Regards en écho, qui a accueilli  plusieurs artistes invités à livrer leur propre regard sur une œuvre choisie par eux dans les collections, ou bien encore pour une Nuit des Musées autrement ... qui a réuni sur YouTube poètes, comédiens et  musiciens autour des collections.

L’œuvre collective réalisée par les visiteurs lors de la réouverture du Musée après le premier  confinement est présentée dans l’exposition. Sur une esquisse murale grand format de Topolino,  nombreux ont été ceux qui, de mai à septembre, ont exprimé avec des mots ou un dessin leur  ressenti pendant le confinement et lors de leur retour au Musée.

Topolino travaille sur le vif principalement à l’encre et à l’aquarelle, sans dessin préparatoire ni  repentir. Depuis le mois de mai, rien n’a échappé à son regard dans lequel se reflète toute l’activité du Musée au quotidien. Près de 80 aquarelles réalisées durant cette période ont été ici réunies..