Exposition à venir

29 juin 2024 – 13 oct 2024  

JEAN HUGO « ENTRE CIEL ET TERRE »

Cette exposition, se déploiera dans le même temps à Montpellier et Sète, dans les musées Fabre et Paul-Valéry.

L’exposition de Sète s’inscrit chronologiquement dans la continuité de celle du musée Fabre. Les 100 œuvres présentées, peintures, dessins, scénographies et costumes pour le théâtre, jalonnent 40 ans de son travail. Elle s’achève par deux prolongements : le premier est consacré au groupe Montpellier-Sète, bien représenté dans les collections, avec lequel Jean Hugo a partagé les murs d’expositions importantes et le second à Vincent Bioulès, avec qui il a été lié d’une profonde amitié.

 Pendant quarante ans, entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et sa disparition en 1984, Hugo a poursuivi avec humilité une trajectoire artistique singulière et rare, loin des avant-gardes et de leurs tendances iconoclastes. Mondain et retiré dans sa propriété de Fourques à Lunel depuis 1929, parisien et rural, Jean Hugo a toujours considéré avec bienveillance la comédie humaine, dont il se voyait aussi comme un acteur. Il n’a cependant jamais eu de cesse de porter un regard ardent et attentif sur les choses qu’il nous est donné de ressentir, de voir, de toucher, de sentir et de goûter, de la plus humble créature au produit le plus élaboré du travail des hommes. Corporelle et sensuelle, l’œuvre de Jean Hugo chante la nature comme une présence splendide. Mais, nourrie d’une connaissance des territoires autant que d’une expérience intime, elle semble s’en éloigner dans le mouvement même où elle s’en approche. L’exposition a pour projet de montrer, à travers un ensemble d’œuvres important, dominé par la question du paysage, que la représentation de la nature est pour Jean Hugo autant une célébration de l’ordre du monde dans son apparence qu’une volonté de faire ressentir ce qui l’anime. Son esthétique est profondément corrélée à une éthique de la responsabilité de l’artiste, question éminemment d’actualité au temps où se développe son œuvre.

Les Journées Paul Valéry
10e édition
Sète

25-26-27 septembre 2020

Valéry
Poésie perdue, poésie retrouvée
Sous le haut-patronage de l’Académie française avec le partenariat des éditions FATA MORGANA
Consacrée à la poésie de Paul Valéry, cette 10e édition des Journées propose une redécouverte du poète dont l’œuvre passe souvent derrière la haute stature du penseur.

Les deux chefs-d’œuvre incontestables que sont La Jeune Parque, publiée en 1917, et Le Cimetière marin, dont nous célébrons le centenaire, sont loués avant tout pour leur perfection formelle. Associant le penseur et le « classique », la figure de Valéry correspond encore à la caricature du « poète de l’intellect », froid raisonneur qui s’efforce d’exercer son esprit à connaître « ce que peut un homme », dans le domaine de l’art comme dans les autres. Or l’écriture poétique chez Valéry, comme d’ailleurs sa réception, est toute traversée d’intermittences, fluctuations où la poésie se perd pour réapparaître comme une résurgence.

Retour au musée avec TOPOLINO

Depuis le 30 mai 2020, date de la réouverture du Musée après le premier confinement, l’artiste sétois Topolino a accompagné le retour des visiteurs à travers de nombreux dessins et aquarelles saisis sur  le vif dans les salles, ainsi que lors des différentes manifestations proposées au public.

Durant la deuxième fermeture des musées intervenue le 30 octobre, Topolino a continué de  représenter les actions proposées au public lors de rendez-vous vidéo quotidiens diffusés sur la  chaîne YouTube du Musée, telles que Regard sur une œuvre,  ou Regards en écho, qui a accueilli  plusieurs artistes invités à livrer leur propre regard sur une œuvre choisie par eux dans les collections, ou bien encore pour une Nuit des Musées autrement ... qui a réuni sur YouTube poètes, comédiens et  musiciens autour des collections.

L’œuvre collective réalisée par les visiteurs lors de la réouverture du Musée après le premier  confinement est présentée dans l’exposition. Sur une esquisse murale grand format de Topolino,  nombreux ont été ceux qui, de mai à septembre, ont exprimé avec des mots ou un dessin leur  ressenti pendant le confinement et lors de leur retour au Musée.

Topolino travaille sur le vif principalement à l’encre et à l’aquarelle, sans dessin préparatoire ni  repentir. Depuis le mois de mai, rien n’a échappé à son regard dans lequel se reflète toute l’activité du Musée au quotidien. Près de 80 aquarelles réalisées durant cette période ont été ici réunies..